Dans ses efforts pour protéger l’environnement et lutter contre les changements climatiques, notre gouvernement s’est consacré, au cours des dernières années, à améliorer la gestion de nos matières résiduelles, et ce, à tous les niveaux de la hiérarchie des 3RV-E.
La Politique québécoise de gestion des matières résiduelles a pour objectif fondamental de faire en sorte que la seule matière résiduelle éliminée au Québec soit le résidu ultime. Cela signifie qu’il faut utiliser au maximum le potentiel de valorisation de tous nos produits de consommation, et celui des matières résiduelles qui en découlent.
C’est pourquoi nous avons notamment annoncé la modernisation du système de consigne, de manière à améliorer le tri à la source, ainsi que la modernisation du système de collecte sélective des contenants, des emballages et des imprimés, afin de récupérer plus, mais surtout de recycler mieux.
Le système modernisé de collecte sélective entrera graduellement en vigueur. D’ici novembre 2023, nous déploierons la consigne modernisée pour les contenants de boissons « prêtes à boire » de 100 millilitres à 2 litres, et d’ici novembre 2025, nous ajouterons les contenants multicouches.
Je tiens à remercier les organismes de gestion désignés par RECYC-QUÉBEC – l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons pour la consigne et Éco Entreprises Québec pour la collecte sélective – ainsi qu’à souligner les excellents partenariats amorcés avec eux. Ce sont eux qui représentent les producteurs dans leur obligation d’élaborer, de mettre en œuvre et de financer chacun des systèmes qui seront modernisés.
Comme vous le savez, la responsabilité élargie des producteurs (REP) vise à reconnaître les producteurs qui commercialisent, mettent en marché ou distribuent des produits, de leur conception jusqu’à leur fin de vie. L’objectif de la modernisation des deux systèmes est d’assurer la prise en charge efficace de l’ensemble des contenants, des emballages et des imprimés au Québec. Ceux-ci seront dirigés vers des filières performantes de récupération et de valorisation dans une perspective d’économie circulaire.
En faisant plus avec moins, en réduisant à la source et en modifiant fondamentalement notre perception des déchets pour les considérer comme des ressources, nous avançons dans la bonne direction.
L’économie circulaire est une avenue que nous devons continuer d’explorer et de développer comme société. C’est d’ailleurs l’un des pans de notre Plan pour une économie verte 2030, qui jette les bases d’une économie sobre en carbone, résiliente face aux changements climatiques et plus prospère à l’horizon 2030.
Je suis fier de voir que partout au Québec, les initiatives en ce sens se multiplient sous l’influence de l’État, mais aussi sous celle des multiples autres agents de changement. Il s’agit là d’une belle occasion pour les Québécoises et les Québécois de démontrer leur capacité à s’adapter et à innover.