Cette édition spéciale est une belle occasion pour moi de revenir sur les dernières années, qui ont été bien chargées, comme vous le savez. C’est en collaboration avec bon nombre d’entre vous que nous avons pu élaborer des réglementations qui représentent davantage les marchés de l’environnement actuel. Je vous en remercie. Votre contribution est aussi pertinente qu’indispensable et je compte sur vous pour continuer à collaborer avec nous dans les projets à venir.
Je voulais donc souligner les avancées qui ont été réalisées au cours de mon mandat comme ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Je mentionnerai d’abord que nous avons procédé à l’annonce de la Stratégie de valorisation de la matière organique. Celle-ci s’étendra jusqu’en 2030 et nous permettra de dévier de grandes quantités de matières de l’enfouissement, réduisant de 270 000 t éq. CO2 les émissions de GES en 2030.
Notre gouvernement est aussi allé de l’avant avec une ambitieuse réforme de nos systèmes de collecte sélective et de consigne. Cette réforme est bien enclenchée et nous souhaitons qu’elle se concrétise dans les prochains mois. La transition vers ces nouveaux systèmes se fera graduellement, de façon à ce que tous les acteurs du milieu puissent en intégrer les mesures.
J’ai aussi mandaté le BAPE pour faire un rapport sur l’état des lieux et la gestion des résidus ultimes au Québec. Beaucoup d’entre vous ont été sollicités afin de participer à l’exercice, et je vous remercie de votre collaboration. Sachez que les recommandations du rapport guideront les prochaines décisions du gouvernement dans ce domaine.
Le BAPE nous dit notamment que nous devrons réduire en amont la quantité de matières destinées à l’élimination et intensifier la recherche de débouchés. À cet effet, le secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition fera partie de la solution. Plusieurs travaux ont d’ailleurs commencé, en partenariat avec les principaux joueurs du secteur.
L’encadrement de l’élimination ne sera pas en reste. À cet effet, nous nous devons de déterminer les améliorations possibles à la réglementation afin de demeurer en tête de peloton. En augmentant les coûts de l’élimination, on stimulera toute l’industrie de la récupération et du recyclage.
Enfin, nous avons assujetti plusieurs produits, tels que les gros électroménagers, certains produits pharmaceutiques, les plastiques agricoles et plusieurs autres, à la responsabilité élargie des producteurs.
Bien sûr, la protection de l’environnement est en tête de nos priorités. Pensons à la conservation de la biodiversité et des aires protégées, au développement de l’économie circulaire et, bien évidemment, à la lutte contre les changements climatiques.
Développer l’économie circulaire, c’est produire des biens et des services de manière durable en réduisant nos impacts environnementaux et en diminuant l’exploitation des ressources naturelles.
Pour lutter contre les changements climatiques, j’ai déposé le Plan pour une économie verte 2030, qui a jeté les bases d’une économie sobre en carbone, résiliente face aux changements climatiques et plus prospère à l’horizon 2030. Un budget sans précédent a d’ailleurs été octroyé à ce plan, et il nous permettra d’atteindre des cibles ambitieuses.
Toutes ces priorités, qui doivent guider nos actions quotidiennes, notre gouvernement les a faites siennes.
En terminant, je souhaite souligner l’apport incontournable de Réseau Environnement, qui est au cœur des enjeux environnementaux depuis maintenant 60 ans !
Nous avons encore plusieurs défis à relever, mais je suis convaincu que nous y arriverons si tout le monde y met du sien. Mobilisons-nous ! Nous devons cette ambition aux générations futures. Je compte sur vous toutes et tous.